Discussion:
Le cinéma états-unien, même formule depuis 1932
(trop ancien pour répondre)
jh
2020-04-17 04:54:57 UTC
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Bonjour,

Un soir j'étais à faire le ménage. La télé était ouverte. Et un film débutait. Je découvrais, sans voir l'image, que la bande sonore avait quelque chose de typique. On aurait pu la placer au début de tant de films états-uniens du même genre. Il s'agissait de Gozilla et le film avait été annoncé comme issu de là-bas.

Puis je repensai à ces cours universitaires de "cinéma américain" qui parlaient d'une soi-disant formule depuis 1932. Oui, ces créations n'en étaient pas. Mais plutôt des cadres de conception dans quoi tout se retrouvait. Les arabes étaient présentés comme anodins, les noirs comme des gens moraux, etc. Toujours là-bas se jouait le sort du monde, les extra-terrestres atterrissant à New-York.

Or, il n'avaient pas chômé dans l'après-guerre les amerloques. S'assurant que leur cinéma aurait préséance sur celui même des pays d'Europe. La devanture des salles de France affichait leur montages cinématographiques en priorité. C'était une règle que nos cousins européens avaient signé pour leur convenir.

Ainsi la formule se répétait inlassablement jusqu'à bien formater les petits cerveaux. Garantissant l'adhésion à une vision unique pour, comme le scandaient ses concepteurs: la stabilité du monde. Ce pourquoi je demande: qu'arriverait-il si ce cinéma était dénoncé comme trop violent par ses détracteurs et que ceux-ci augmentait en nombre dans des proportions sans précédent?

Eh bien, vous changeriez la face du monde.

jh
jh
2020-04-19 02:09:23 UTC
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Post by jh
Bonjour,
Un soir j'étais à faire le ménage. La télé était ouverte. Et un film débutait. Je découvrais, sans voir l'image, que la bande sonore avait quelque chose de typique. On aurait pu la placer au début de tant de films états-uniens du même genre. Il s'agissait de Gozilla et le film avait été annoncé comme issu de là-bas.
Puis je repensai à ces cours universitaires de "cinéma américain" qui parlaient d'une soi-disant formule depuis 1932. Oui, ces créations n'en étaient pas. Mais plutôt des cadres de conception dans quoi tout se retrouvait. Les arabes étaient présentés comme anodins, les noirs comme des gens moraux, etc. Toujours là-bas se jouait le sort du monde, les extra-terrestres atterrissant à New-York.
Or, il n'avaient pas chômé dans l'après-guerre les amerloques. S'assurant que leur cinéma aurait préséance sur celui même des pays d'Europe. La devanture des salles de France affichait leur montages cinématographiques en priorité. C'était une règle que nos cousins européens avaient signé pour leur convenir.
Ainsi la formule se répétait inlassablement jusqu'à bien formater les petits cerveaux. Garantissant l'adhésion à une vision unique pour, comme le scandaient ses concepteurs: la stabilité du monde. Ce pourquoi je demande: qu'arriverait-il si ce cinéma était dénoncé comme trop violent par ses détracteurs et que ceux-ci augmentait en nombre dans des proportions sans précédent?
Eh bien, vous changeriez la face du monde.
jh
D'où vient cette étrange forme de pouvoir?

Un certain Krishnamurti, sorte de conférencier originaire de l'Inde, avait dissout la base de la Société théosophique de Londres dont il était issu. Il alla se réfugier en Californie. Mais il demeurait en contact avec Mary Luytens, qui fut la dernière à diriger la T.S. Cette société aurait été à l'origine d'au moins la deuxième guerre mondiale. Elle agissait par une contrainte exercée sur les hommes politiques.

Après la dissolution du groupe, Luytens parvint à convaincre Krishnamurti de faire un dernier geste utile à la T.S., pour sa continuité sous une autre forme. Il s'agissait de la formule pour le cinéma états-unien. Le tout dirigé de façon fictive par une mafia hollywoodienne assurant que rien ne change des modalités d'application de génération en génération. Le tout pour la stabilité du monde à venir. Ce qui a plu au naif Krishnamurti.

jh
jh
2020-04-22 21:09:12 UTC
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Post by jh
Bonjour,
Un soir j'étais à faire le ménage. La télé était ouverte. Et un film débutait. Je découvrais, sans voir l'image, que la bande sonore avait quelque chose de typique. On aurait pu la placer au début de tant de films états-uniens du même genre. Il s'agissait de Gozilla et le film avait été annoncé comme issu de là-bas.
Puis je repensai à ces cours universitaires de "cinéma américain" qui parlaient d'une soi-disant formule depuis 1932. Oui, ces créations n'en étaient pas. Mais plutôt des cadres de conception dans quoi tout se retrouvait. Les arabes étaient présentés comme anodins, les noirs comme des gens moraux, etc. Toujours là-bas se jouait le sort du monde, les extra-terrestres atterrissant à New-York.
Or, il n'avaient pas chômé dans l'après-guerre les amerloques. S'assurant que leur cinéma aurait préséance sur celui même des pays d'Europe. La devanture des salles de France affichait leur montages cinématographiques en priorité. C'était une règle que nos cousins européens avaient signé pour leur convenir.
Ainsi la formule se répétait inlassablement jusqu'à bien formater les petits cerveaux. Garantissant l'adhésion à une vision unique pour, comme le scandaient ses concepteurs: la stabilité du monde. Ce pourquoi je demande: qu'arriverait-il si ce cinéma était dénoncé comme trop violent par ses détracteurs et que ceux-ci augmentait en nombre dans des proportions sans précédent?
Eh bien, vous changeriez la face du monde.
jh
D'où vient cette étrange forme de pouvoir?
Un certain Krishnamurti, sorte de conférencier originaire de l'Inde, avait dissout la base de la Société théosophique de Londres dont il était issu. Il alla se réfugier en Californie. Mais il demeurait en contact avec Mary Luytens, qui fut la dernière à diriger la T.S. Cette société aurait été à l'origine d'au moins la deuxième guerre mondiale. Elle agissait par une contrainte exercée sur les hommes politiques.
Après la dissolution du groupe, Luytens parvint à convaincre Krishnamurti de faire un dernier geste utile à la T.S., pour sa continuité sous une autre forme. Il s'agissait de la formule pour le cinéma états-unien. Le tout dirigé de façon fictive par une mafia hollywoodienne assurant que rien ne change des modalités d'application de génération en génération. Le tout pour la stabilité du monde à venir. Ce qui a plu au naif Krishnamurti.
jh
Ce procédé, étonnamment, fit du cinéma hollywoodien le plus haut niveau de mondialisation.

jh

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